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La Commission « Aménagement et Logement » de la CGAS a pris l'initiative d'inviter, pour un premier échange de vues informel, des membres d'organisations qui entendent promouvoir le rail dans et pour l'aménagement du territoire franco-valdo-genevois.
Certaines personnes s'étant inquiétées, ce printemps, de l'arrachage de voies reliées au réseau de la Praille, il convenait de vérifier si cela préfigurait une situation irréversible ; ponctuelle, cette opération n'obère en rien l'avenir, selon Serge Anet.
La qualité du réseau futur requiert néanmoins une vision à long terme, faite de choix à fixer comme de potentialités à réserver. Cette stratégie globale reste à élaborer en commun de part et d'autre de la frontière, en comptant sur l'implication coordonnée des entités politiques locales, cantonales, régionales et nationales et sur celles des régies ferroviaires concernées (CFF, SNCF).
Cette vision à long terme doit distinguer 3 domaines qu'il s'agit de rendre au mieux compatibles : le réseau « voyageurs » régional, essentiellement frontalier ; le réseau « voyageurs » des grandes lignes (express + TGV) ; le transport des marchandises.
Les participants souhaitent contribuer à l'élaboration d'une stratégie par des propositions et en rendant attentives l'opinion publique et les autorités concernées, sans s'ériger en « donneurs de leçons ». Encore leur faut-il s'accorder sur une vision globale : raison d'un premier tour de table.
Il s'en dégage quelques points d'accord :
Sur ce dernier point, des évaluations différentes se font jour : Guy Mettan estime que la gare principale de l'agglomération devrait être celle d'Annemasse (potentiel de superficie, rééquilibrage d'un développement de l'agglomération qui pèse trop sur la rive droite) ;
Louis Cornut, Raymond Schaffert et Philippe Brun pensent que la Praille a un excellent potentiel et se trouve mieux centrée à l'échelle de l'agglomération ; ils présentent deux cartes (jointes au présent PV) :
Pascal Vuichard considère que si la gare principale devait être localisée à la Praille, elle ne devrait en aucun cas être configurée en cul-de-sac, comme c'est le cas sur cette carte ; il s'agit d'un « archaïsme ferroviaire » auquel renoncent toutes les grandes villes dans leurs projets.
Il est convenu de se revoir pour aborder, notamment, la question du transport ferroviaire des marchandises et de sa compatibilité avec celui des voyageurs, non pour la résoudre nous-même, mais pour la poser le plus intelligemment possible aux autorités ; dans ce but, il sera nécessaire d'établir un « planning » des priorités concernant les différents contacts à prendre.
Différentes personnes intéressées, qui n'ont pu être présentes aujourd'hui ou qui n'ont pu être contactées, seront invitées et recevront ce PV et ses annexes. Nous devrons également établir des relais en France.
Enfin, nous joignons également à ce PV une contribution écrite de Louis Cornut : « Reterritorialisation du secteur de la Praille à l'échelle du projet urbain transfrontalier », et un article sur le développement fondé sur l'idée de Pierre Milleret évoquée ci-dessus.
PV : Jan Doret